À deux ans de l’élection présidentielle au Cameroun, l’opposant Cabral Libii, leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), se retrouve confronté à une contestation interne. Un des fondateurs historiques du parti, Robert Kona, remet en cause la légitimité de la présidence de Cabral Libii, jetant ainsi un caillou dans la chaussure du politicien en préparation du prochain congrès du PCRN.
Le fondateur historique, Robert Kona, a intenté une action en justice pour annuler le congrès de 2019 au cours duquel Cabral Libii a été élu président du PCRN. Les motifs invoqués par Kona mettent en lumière des divergences internes et des reproches selon lesquels Libii aurait délaissé les principes fondateurs du parti.
À l’époque du congrès de 2019, Cabral Libii, alors en quête d’une nouvelle formation politique, avait reçu la présidence du PCRN de la part de Robert Kona, devenant ainsi le leader du parti. Cependant, des tensions se font maintenant jour, avec Kona reprochant à Libii de ne pas le consulter dans les décisions et de ne plus maintenir un contact régulier depuis décembre de l’année précédente.
La démarche en justice de Robert Kona soulève des interrogations sur les motivations derrière cette contestation interne. Cabral Libii exprime sa stupéfaction face à cette action et souligne les succès du PCRN sous sa direction. Alors que le tribunal convoque Libii et d’autres membres du parti, les perspectives futures du PCRN restent incertaines, avec Kona menaçant d’organiser un nouveau congrès s’il récupère la présidence du parti.