La phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 entre dans sa dernière ligne droite avec douze rencontres décisives programmées du 29 au 31 décembre. Alors que trois nations sont déjà assurées de leur ticket pour les huitièmes de finale, trois autres sont définitivement éliminées, laissant dix-huit sélections se disputer les treize places restantes dans une ultime bataille aux calculs souvent complexes.
Les sélections algérienne, égyptienne et nigériane, victorieuses de leurs deux premiers matches, peuvent aborder sereinement cette dernière journée. Leurs premières places de groupe respectives sont mathématiquement acquises, grâce au règlement qui privilégie la confrontation directe en cas d’égalité de points. À l’inverse, le Botswana, le Gabon et la Guinée équatoriale sont déjà éliminés. Pour ces derniers, même une victoire dans leur ultime match ne leur permettrait pas de devancer un concurrent direct, déjà vainqueur lors de leur face-à-face.
Ce suspense et ces scénarios s’inscrivent dans le format désormais bien rodé d’une CAN à 24 équipes. Ce système, qui permet à une grande partie des troisièmes de groupe de se qualifier, entretient une tension maximale jusqu’au bout de la phase de poules. Il récompense souvent la régularité mais peut aussi générer des calculs tactiques lors des dernières rencontres, certaines équipes pouvant viser un classement spécifique pour obtenir un tableau a priori plus favorable en huitièmes.
Les perspectives immédiates se focalisent sur les affrontements cruciaux pour la qualification et la composition du tableau final. Des chocs comme Sénégal – Côte d’Ivoire ou Cameroun – Mali gardent toute leur importance pour la première place, synonyme d’un adversaire théoriquement plus abordable en huitièmes. Parallèlement, la course au meilleur classement parmi les troisièmes va animer tous les groupes, transformant chaque but en enjeu capital jusqu’au coup de sifflet final des douze rencontres.
Les observateurs notent que les sélections habituellement dominantes, à l’image du Nigeria et de l’Égypte, ont fait preuve d’une application remarquable dès l’entame du tournoi, évitant ainsi tout stress inutile. Cette maturité contraste avec l’élimination prématurée d’équipes comme le Gabon, pourtant porteuse d’ambitions, qui illustre la profonde homogénéité et l’imprévisibilité croissante du football continental.
Cette dernière journée promet ainsi un condensé de tous les ressorts du football africain : intensité physique, tension psychologique et importance du détail. Elle servira également de ultime test de forme et de cohésion avant l’entrée dans la phase à élimination directe, où la marge d’erreur devient nulle. Le sprint final pour les huitièmes est ouvert.



