Le village de Saint-Pierre-Jolys, au sud de Winnipeg, a été choisi pour participer à un projet pilote du gouvernement canadien. Ce programme, appelé Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales (PPICR), vise à attirer des travailleurs immigrés qualifiés pour aider les petites communautés francophones.
Le maire de Saint-Pierre-Jolys, Raymond Maynard, s’est réjoui de cette nouvelle. Il estime que cela aidera le village à accueillir plus d’immigrants francophones et à renforcer la communauté locale. « Nous sommes très heureux de cette décision du gouvernement. Cela permettra aux nouveaux arrivants de découvrir notre village et d’y vivre », a-t-il déclaré.
Le PPICR répond à un problème récurrent dans les communautés rurales : le manque de population. De nombreux villages canadiens souffrent d’un manque de main-d’œuvre et d’une baisse du nombre d’habitants. En accueillant de nouveaux immigrants, ces communautés espèrent se développer et éviter la stagnation économique.
Ce projet vise également à résoudre la pénurie de main-d’œuvre locale. Robert Bruneau, président de la Chambre de commerce de Saint-Pierre-Jolys, explique que l’initiative permettra d’attirer des travailleurs bilingues et qualifiés pour occuper des emplois essentiels à la croissance économique du village.
Un des problèmes posés par l’arrivée de nouveaux habitants était le manque de logements. Selon le maire Maynard, ce défi est en passe d’être relevé, car de nouveaux immeubles sont en construction, ce qui facilitera l’accueil des immigrants dans de bonnes conditions.
En plus de Saint-Pierre-Jolys, plusieurs autres régions ont été intégrées au programme, notamment la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, Sudbury et Timmins en Ontario, ainsi que Kelowna en Colombie-Britannique. Ce programme a pour but d’aider les communautés francophones minoritaires à grandir et à prospérer.