Le meurtre d’un ministre adjoint en Ouganda a choqué le pays et mis en lumière la question de la sécurité des hauts fonctionnaires. Charles Engola a été abattu par son garde du corps lors d’une dispute privée à son domicile dans la banlieue de Kampala tôt mardi. L’agresseur a ensuite retourné l’arme contre lui-même. Les médias locaux ont rapporté que le garde aurait eu un différend salarial avec le ministre. Cet incident est le dernier en date d’une série d’attaques à l’arme à feu qui ont visé des fonctionnaires ougandais au fil des ans.
Les témoins de l’incident ont signalé que le garde du corps criait qu’il n’avait pas été payé depuis longtemps alors qu’il travaillait pour le ministre. Il s’agit d’un rappel important de la situation économique difficile en Ouganda, où les salaires ne sont souvent pas payés à temps et où les travailleurs sont confrontés à de nombreuses difficultés. L’armée et les enquêteurs de la police sont actuellement sur les lieux pour enquêter sur l’incident. Le porte-parole de l’armée, Brig. Felix Kulayigye, a qualifié le meurtre d'”incident malheureux” et a promis de fournir plus de détails alors que l’enquête se poursuit.
L’assassinat d’un ministre adjoint en Ouganda soulève des questions sur la sécurité des hauts fonctionnaires dans le pays. Au fil des ans, plusieurs fonctionnaires ougandais ont été assassinés dans des attaques à l’arme à feu, ce qui a créé une atmosphère de méfiance et d’insécurité. Cette dernière attaque risque de renforcer encore plus cette perception négative et de créer un climat d’incertitude pour les fonctionnaires en Ouganda. Les autorités doivent prendre des mesures pour assurer la sécurité des hauts fonctionnaires et empêcher que de tels incidents ne se reproduisent.
En fin de compte, l’assassinat de Charles Engola est une tragédie pour sa famille et pour la nation ougandaise dans son ensemble. C’est également un rappel que la sécurité personnelle est cruciale pour les hauts fonctionnaires et que les différends salariaux doivent être résolus de manière pacifique et respectueuse. Les autorités ougandaises doivent veiller à ce que les responsables de ce meurtre soient traduits en justice et à ce que les mesures nécessaires soient prises pour empêcher de tels incidents de se reproduire à l’avenir.