L’Agence de Développement du Burundi (ADB) en collaboration avec CDE (Centre for Development and Enterprises Great Lakes) a organisé ce jeudi 24 novembre 2022 à l’Institut Français du Burundi (IFB), un atelier média sous le thème: Rôle des médias dans la lutte contre la pauvreté.
Au cours de sa présentation sur le rôle des médias dans l’attraction des Investissements Directs Étrangers (IDE), Maitre Kelvin Ndihokubwayo, qui a évolué au CDE, a déclaré que les informations libertaires sont celles qui développent une société sans domination ou sans exploitation, car ce sont ces informations qui éclairent les investisseurs.
Selon Kelvin, les médias font bouger les choses dans beaucoup de pays, par des investigations et thématiques abordés dans leurs écrits, qui interpellent les entrepreneurs, les investisseurs, les clients ainsi que les décideurs. C’est aux médias de faire connaître aux investisseurs le milieu dans lequel ils vont travailler.
Les médias doivent créer la collaboration entre le gouvernement et les citoyens
Quant à Linda Kavuka, avocate en commerce international, qui s’est exprimée sur la contribution des médias dans la lutte contre la pauvreté, elle a appelé les médias à mettre pression sur le gouvernement afin d’avoir des informations nécessaires, ajoutant que les citoyens peuvent profiter du pouvoir grâce aux médias.
Selon Linda Kavuka, en Afrique, les médias sont parfois payés par le gouvernement pour déformer l’information. Elle a appelé les journalistes à refuser la corruption. “Rappelez-vous que vous êtes nos yeux” a-t-elle ajouté.
Pour contribuer dans la lutte contre la pauvreté, Lynda a déclaré que les médias doivent faire des micro-trotoires afin d’évaluer les goûts de la vie. Ils doivent connaître le prix d’achat des citoyens et donner un feedback sur lequel le gouvernement va se baser. Elle a appelé les médias à créer la collaboration entre le gouvernement et les citoyens.
Hicham El Moussaoui, professeur à l’université de Maroc, a ajouté que les médias doivent mettre en valeur les compétences locales en donnant la parole aux citoyens.
La plupart des journalistes qui y ont participé sont revenus sur les difficultés d’accès aux données nécessaires auxquelles les journalistes burundais font face.
Notons que selon les études de l’ADB de 2018 à 2021, sur 113 entreprises, seules 24 sont considérées comme des Investissements Directs Étrangers (IDE).
Source: RegionWeek