Aux Comores, l’opposition ne baisse pas les bras face aux résultats de la récente élection présidentielle qui a vu Azali Assoumani être déclaré vainqueur dès le premier tour. Daoudou Abdallah Mohamed, candidat arrivé en troisième position, a décidé de porter l’affaire devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, cherchant à contester la légitimité de ces élections.
La démarche de Daoudou Abdallah Mohamed s’inscrit dans un contexte de frustration généralisée vis-à-vis de la justice comorienne. La Cour suprême des Comores, ayant déjà rejeté les appels de l’opposition, est accusée d’ignorer les preuves et de manquer de transparence dans ses décisions. L’avocat de Mohamed, Me Saïd Larifou, exprime une confiance dans la quête de vérité et d’équité devant la justice internationale.
Le examen du 14 janvier s’est déroulé dans une atmosphère tendue, marquée par des accusations de fraude et une méfiance envers les institutions électorales nationales. Cette élection a exacerbé les divisions politiques dans le pays, mettant en lumière les défis démocratiques auxquels sont confrontées les Comores.
Au-delà des recours judiciaires, Daoudou Abdallah Mohamed et ses soutiens explorant des voies diplomatiques, sollicitant l’aide de l’Union européenne, de la Sadec, ainsi que de pays amis pour faciliter une sortie de crise. L’objectif est clair : organisateur de nouvelles élections dans un cadre renouvelé, possiblement sous l’égide d’un gouvernement de transition.
La reconnaissance de la victoire d’Azali Assoumani par des puissances telles que la Russie, la Chine et la Turquie complique le tableau. Les adversaires d’Assoumani tentent de corriger cette perception internationale, soulignant l’existence de fraudes électorales.
Malgré les obstacles, l’opposition aux Comores reste déterminée à faire entendre sa voix sur la scène internationale, espérant que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples saura rétablir la justice et la vérité sur les élections comoriennes.