En Afrique du Sud, le gouvernement et le parti au pouvoir se sont unis dans un soutien ferme aux Palestiniens. Ils appellent à la fin des hostilités tout en condamnant la politique d’Israël. Le Congrès national africain (ANC) exprime sa solidarité envers les Palestiniens, les considérant comme victimes d’un régime d’apartheid, similaire à l’expérience sud-africaine jusqu’en 1994. Cependant, leurs déclarations ne mentionnent ni le Hamas, acteur majeur dans le conflit, ni ses actions controversées.
Le ministère sud-africain des Relations internationales attribue la résurgence du conflit principalement à Israël. Ils pointent du doigt l’occupation illégale continue, la colonisation en cours et l’oppression persistante des Palestiniens. Cependant, leur communiqué de samedi ne fait aucune mention du Hamas ni des exactions commises contre les civils.
Le parti au pouvoir, l’ANC, évite également de mentionner le Hamas. Ils soulignent que la réaction des Palestiniens à la brutalité du régime d’apartheid israélien n’est pas surprenante. En 2021, lors des affrontements précédents, l’ANC avait manifesté devant l’ambassade d’Israël à Pretoria, invitant son ambassadeur à quitter le pays.
Depuis 2018, l’Afrique du Sud n’a plus d’ambassadeur en poste à Tel Aviv. Cette décision contraste fortement avec la position de l’Alliance démocratique, principal parti d’opposition, qui est plus enclin à soutenir Israël. Ce parti condamne l’attaque unilatérale du Hamas et les actes de terreur contre des civils innocents.
Le conflit israélo-palestinien suscite des divisions au sein de la société sud-africaine, tout comme dans d’autres parties du monde. L’unité du gouvernement et de l’ANC derrière la cause palestinienne montre la gravité de la situation et la volonté de l’Afrique du Sud de s’impliquer activement dans la quête de la paix au Moyen-Orient.