Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a confirmé qu’il participera au sommet prévu le 15 décembre à Luanda, en Angola. Ce sommet, organisé par le président angolais João Lourenço, vise à trouver des solutions pour ramener la paix dans l’est de la RDC, une zone marquée par des conflits armés.
Le 6 décembre, Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, a annoncé sur RFI que le président se rendra à ce sommet. Cette déclaration confirme les attentes qui existaient depuis l’annonce de la réunion. Selon des proches de la présidence congolaise, Tshisekedi fait confiance à João Lourenço et croit fermement dans le processus de médiation initié par l’Angola.
Ce sommet se déroule alors que les relations entre la RDC et le Rwanda restent tendues. L’un des sujets principaux est le groupe armé M23, qui opère dans l’est de la RDC. Le Rwanda affirme que cette question est un problème interne à la RDC, tandis que Kinshasa accuse Kigali de soutenir ce groupe armé. Le gouvernement congolais refuse tout dialogue direct avec le M23 et préfère s’adresser uniquement au gouvernement rwandais.
Si le président angolais réussit à réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame, président du Rwanda, ce sera une avancée importante. Toutefois, les discussions risquent d’être tendues. La progression du M23 sur le terrain et les accusations mutuelles entre les deux pays compliquent les efforts pour une solution commune. La communauté internationale espère que ce sommet pourra faire baisser les tensions.
Pour le gouvernement congolais, ce sommet est une chance de renforcer ses alliances avec d’autres pays de la région et de montrer son engagement à trouver une solution pacifique. Alors que les pressions augmentent, Kinshasa veut utiliser cette opportunité pour mobiliser plus de soutien tout en maintenant son refus de négocier avec le M23.
Avec la date du 15 décembre qui approche, le sommet de Luanda suscite de grandes attentes. La capacité de João Lourenço à maintenir un dialogue productif entre Kigali et Kinshasa sera essentielle pour éviter que la situation ne s’aggrave. Les deux pays sont sous pression pour trouver des compromis qui pourraient stabiliser la région.