Le président du Niger Mohamed Bazoum a bouclé mercredi 22 février une visite dans la capitale congolaise. La crise en Libye, les accords de coopération à venir entre Brazzaville et Niamey ou encore la lutte contre les changements climatiques ont dominé les échanges avec son hôte Denis Sassou-Nguesso.
Le sujet sur la situation en Libye a dominé la conférence de presse. Le président Mohamed Bazoum a rendu hommage « au travail accompli » par le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, présidé par son homologue congolais. Le problème libyen est « délicat » parce que ce pays est très riche, a-t-il dit, soulignant que les enjeux sont extrêmement importants et les interférences internationales très nombreuses.
« Je voudrais me réjouir des résultats déjà accomplis parce que, pas plus tard qu’il y a trois jours, un ancien responsable de la sécurité de Kadhafi a été libéré de prison en Libye. Il reste trois autres personnalités d’envergure. Mais le président Sassou-Nguesso est en train de faire le travail de persuasion qu’il faut pour que ces personnalités soient libérées. C’est un grand pas qui va être accompli dans le cadre de la réconciliation », a-t-il déclaré. Pour Mohamed Bazoum, la solution au problème libyen ne peut venir que de l’Afrique et non d’ailleurs.
Pour sa part, Denis Sassou-Nguesso a rappelé que la relation diplomatique entre son pays et le Niger existe depuis les indépendances en 1960. Mais il reste aujourd’hui à élaborer de véritables accords de coopération dans plusieurs domaines, a-t-il indiqué.
Concernant la lutte contre le changement climatique, le président nigérien a demandé plus de moyens pour gagner ce pari.