Vente éclair du Falcon 7X du président Sassou-Nguesso : Une transaction controversée en France”
Titre 2 : “Le Falcon 7X présidentiel du Congo vendu aux enchères : Tensions diplomatiques en France”
Le Falcon 7X du président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a été vendu en France aux enchères le mardi 3 octobre à plus de sept millions d’euros.
Cette vente a marqué la fin d’une longue saga judiciaire qui avait débuté il y a des décennies. L’avion présidentiel avait été saisi sur l’aéroport de Bordeaux en juin 2020 à la suite de procédures engagées par le patron de la société Commisimpex, un homme d’affaires libanais, contre l’État du Congo.
L’avion présidentiel congolais a été acquis par un acheteur anonyme en seulement quelques secondes, suscitant l’ire des autorités de Brazzaville. Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais, a exprimé sa frustration face aux procédures qu’il considère comme vexatoires et incompatibles avec le droit commun et les pratiques diplomatiques.
Il est à noter que l’État congolais, dénonçant la vente comme curieuse, compte engager des voies de recours pour défendre ses intérêts. Cependant, des rumeurs diffamatoires suggèrent que l’État congolais aurait racheté l’aéronef, ce que le gouvernement dément catégoriquement.
La vente aux enchères de cet avion, fabriqué par Dassault Aviation, visait à indemniser la société Commisimpex pour des travaux publics non payés. Ces litiges remontent aux années 1980, lorsque Mohsen Hojeij, un ancien proche du président Sassou Nguesso, avait obtenu des contrats de construction. Cependant, la crise économique qui a suivi l’effondrement des cours du pétrole en 1986 a entravé le paiement de ces travaux. Au fil des ans, la somme réclamée par M. Hojeij a considérablement augmenté, passant d’environ 100 millions d’euros à environ 1,7 milliard d’euros aujourd’hui.