En Angola, une première cargaison de cuivre congolais a quitté cette semaine le port de Lobito pour les États-Unis. C’est l’annonce faite le 22 août par le groupe Trafigura, membre du consortium qui a obtenu la concession du corridor ferroviaire et du port de Lobito.
Selon les détails fournis par Trafigura, la cargaison de cathodes de cuivre à destination du port américain de Baltimore est initialement arrivée au port de Lobito, six jours après son expédition depuis Kolwezi. Cela confirme le statut du corridor de Lobito comme la voie d’exportation la plus rapide pour le cuivre congolais. En comparaison, atteindre le port de Dar es Salaam en Tanzanie ou celui de Durban en Afrique du Sud peut prendre respectivement 14 et 25 jours, depuis les mines de cuivre en RDC.
Avant les États-Unis, notons que le cuivre congolais a déjà été expédié ces derniers mois vers des ports d’Europe et d’Extrême-Orient, à travers le corridor de Lobito. Il faut souligner que l’Union européenne et les États-Unis soutiennent financièrement le développement du corridor, dans le cadre des efforts visant à contrer la domination chinoise dans l’approvisionnement en cuivre à partir de la ceinture de cuivre d’Afrique centrale. Alors que cette ceinture se compose principalement de la RDC et de la Zambie, des négociations sont en cours pour étendre le corridor de Lobito jusqu’en Zambie.