Buteurs : Ritsu Doan (48e), Ao Tanaka (51e) pour le Japon ; Alvaro Morata (11e) pour l’Espagne
Et pourtant… Et pourtant, le scénario semblait déjà écrit après 45 minutes de jeu. À l’issue d’une période presque sans histoire, l’Espagne menait parfaitement sa barque : la Roja confisquait le ballon (plus de 80% de possession) ; Alvaro Morata avait marqué rapidement d’une tête piquée ; le Japon tentait de timides incursions en attaque mais manquait de mordant.
Et puis tout a basculé après la pause. En moins de trois petites minutes, le Japon a renversé la table grâce à des buts de Ritsu Doan – d’une frappe supersonique du gauche – et d’Ao Tanaka, de près suite à une action quelque peu confuse.
Une fois de plus, les Espagnols étaient retombés dans leurs travers : une possession certes gargantuesque, mais stérile. Combattifs et collectifs, les Samouraïs Bleus se sont accrochés au score. Ils terminent à la première place de ce Groupe E complètement fou, et iront défier un autre cador européen, la Croatie. Quant aux Espagnols, ils sauvent l’essentiel et se qualifient pour les huitièmes. Mais ils devront grandement se méfier d’une imprévisible équipe marocaine.
Le moment clé : Kai Havertz sauve l’Espagne
Le scénario de la soirée fut tellement fou que menée par le Japon, l’Espagne n’a dû son salut qu’à la révolte allemande menée par Kai Havertz lors de l’autre match du Groupe E de la soirée. Jusqu’au doublé du joueur de Chelsea, le Costa Rica menait 2-1 et si le score en était resté là, l’Espagne aurait déjà dit adieu à la Coupe du Monde. Impensable.
Le chiffre
Alvaro Morata est le premier joueur espagnol de l’histoire à marquer dans trois matches de Coupe du Monde consécutifs.