• Les Pays
    • Afrique du Sud
    • Algérie
    • Angola
    • Bénin
    • Botswana
    • Burkina Faso
    • Burundi
    • Cameroun
    • Cap-Vert
    • Centrafrique
    • Comores
    • Congo
    • Côte d’Ivoire
    • Djibouti
    • Égypte
    • Érythrée
    • Eswatini
    • Éthiopie
    • Gabon
    • Gambie
    • Ghana
    • Guinée
    • Guinée équatoriale
    • Guinée-Bissau
    • Maurice
    • Kenya
    • Lesotho
    • Liban
    • Libéria
    • Libye
    • Madagascar
    • Malawi
    • Mali
    • Maroc
    • Mauritanie
    • Mozambique
    • Namibie
    • Niger
    • Nigeria
    • Ouganda
    • RD Congo
    • Rwanda
    • São Tomé-et-Principe
    • Sénégal
    • Seychelles
    • Sierra Leone
    • Somalie
    • Soudan
    • Soudan du Sud
    • Tanzanie
    • Tchad
    • Togo
    • Tunisie
    • Zambie
    • Zimbabwe
  • Canada
  • États-Unis
  • France
  • Russie
  • Ukraine
  • Vidéos
  • Podcasts

Africa Presse

Coca Cola
  • Monde
  • Politique
  • Économie
  • Environnement
  • Santé
  • Sport
  • Lifestyle
  • People
  • Tech
  • Emploi et Formation
Service Pre-depart
Breaking News
  • L’échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine : un geste pour désamorcer la propagande occidentale   |   17 May 2025

  • Transfusion sanguine : pourquoi l’Afrique peine à exploiter la découverte d’un nouveau groupe sanguin   |   17 May 2025

  • Ouagadougou accueille le Premier ministre tchadien pour l’inauguration du mausolée Thomas Sankara   |   17 May 2025

  • L’intelligence artificielle au service de la médecine traditionnelle : un nouvel espoir pour la santé en Afrique   |   17 May 2025

  • Le Burundi introduit la contraception auto-injectable pour renforcer la planification familiale   |   17 May 2025

  • La Chine investit 97 millions de dollars pour renforcer son emprise sur les terres rares en Afrique   |   17 May 2025

 
Gianni Infantino

Coupe du monde de football, la FIFA sur le banc des accusés

AfricaPresse 19 Nov 2022 Qatar 2022, Sport 692 Lectures

La Coupe du monde de football 2022 va mettre le Qatar sous le feu des projecteurs. Organisée par le petit émirat, cette vingt-deuxième édition est présentée comme la plus décriée de l’histoire. Les dérives du pays organisateur ne doivent pourtant pas nous faire oublier la dérive de la FIFA, instance responsable de la dégradation du football, sport qu’elle est supposée promouvoir.

On ne reviendra pas en détails sur les polémiques qui accompagnent depuis 2010 le choix du Qatar comme pays organisateur… L’opération de sportwashing, destinée à améliorer la réputation du Qatar grâce à la popularité du football, lui est revenue dans la figure comme un boomerang, jusqu’à tourner dans le monde occidental au Qatar bashing.
La Coupe du monde de football 2022, vingt-deuxième du nom, débute ce dimanche au Qatar. Le petit émirat gazier va connaître son mois de célébrité, son quart d’heure warholien prolongé en nos temps globalisés.

Recrutées à grand renfort de gazodollars, quelques stars européennes se sont compromises dans des promotions à la gloire du pays organisateur. L’Italien Andrea Pirlo, vainqueur du Mondial 2006 avec la Nazionale, prête son image d’épicurien rassurant à des spots touristiques. Dans une série de films, l’Anglais David Beckham, ancienne tête de gondole du « QSG », parle lui du Qatar comme d’un « pays incroyable », d’une « perfection » telle qu’il a « tellement hâte de faire venir [ses] enfants ».Plus grand monde n’adhère donc à ce discours empreint de béatitude, si tant est que les Qatariens eux-mêmes y aient cru un jour.

Dès le lendemain de la désignation de l’émirat, des investigations ont été conduites. Plus personne n’ignore le prix payé par l’émirat pour obtenir ce Mondial et par les malheureux embauchés pour construire les stades de la Coupe du monde dans des conditions inhumaines. Entretenue à coup de messages lénifiants par les organisateurs, la croyance en les vertus intégralement positives du sport a volé en éclats. Le football n’est pas à l’abri des vicissitudes de la marche du monde. Quelle bonne nouvelle !

La FIFA, le véritable coupable

Faut-il pour autant verser dans cette vague d’emportements à distance, amplifiée par des réseaux sociaux toujours prompts à réduire l’actualité à des hashtags aussi viraux qu’éphémères. Au « moment Ukraine » succède ces jours-ci un « moment Qatar », qui cédera bientôt sa place à une autre vague d’indignation.Boycotter ce Mondial au Qatar, répandre des mots dièses hostiles à l’émirat le temps de passer à autre chose, ce serait se donner bonne conscience à peu de frais et oublier le vrai coupable de ce Mondial de la discorde : la Fédération internationale de football association, la FIFA, responsable universel de la dégradation incessante du football.

Cette association de droit suisse à but non lucratif, qui brasse des milliards et les redistribue en fonction de ses agendas cachés sur les cinq continents, a transformé le sport le plus populaire du monde en moyen d’influence au service de ses intérêts. La FIFA gave la poule aux œufs d’or, surcharge les calendriers au mépris de la santé des joueurs et de la qualité du spectacle, pour faire gonfler droits TV et autres recettes publicitaires. Elle met le football africain sous tutelle et en fait un laboratoire pour son projet de Ligue fermée réservée aux clubs les plus fortunés. Le vrai méchant de ce James Bond, ce n’est pas le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar, mais Gianni Infantino.

Gianni Infantino et « le relativisme culturel »

Ce technocrate italo-suisse, qui a succédé au patriarche Sepp Blatter sur le fauteuil présidentiel de la FIFA, a poussé à fond tous les curseurs mercantilistes de l’instance. Quitte à donner l’impression d’évoluer dans une dimension parallèle. « J’ai connu la discrimination, l’intimidation, en tant qu’étranger, dans un pays étranger. En tant qu’enfant, à l’école, j’ai été victime de harcèlement parce que j’avais les cheveux roux, avec des taches de rousseur. J’étais d’origine italienne, je ne parlais pas très bien l’allemand », a-t-il raconté en conférence de presse, à la veille du coup d’envoi de la compétition.

Et d’entonner le grand air du relativisme culturel : « Je suis européen. Pour ce que nous avons fait au cours des 3 000 dernières années dans les quatre coins du monde, nous devrions nous excuser pour les 3 000 prochaines années avant de critiquer, de donner des leçons aux autres. » Circulez, il n’y a rien à voir au Qatar, ce pays de cocagne, présenté comme « un pays souverain » et « une opportunité pour les migrants venus légalement ».

Comme Gianni Infantino semble porté sur la plaisanterie, on lui rappellera cette devinette, qui avait coûté son poste au directeur de la communication de la FIFA d’alors, Walter De Gregorio. « Le président de la FIFA, son secrétaire général et le directeur de la communication sont dans une voiture. Qui conduit ? Réponse : la police ! » Les noms ont changé depuis 2015 mais la blague reste hélas d’actualité. La grande chance d’Infantino et de ses sbires ? La beauté du sport qu’ils sont supposés mettre en valeur. Cette beauté irréductible appartient aux joueurs, et pas à la FIFA.

Mais dès que la balle roulera, la magie opèrera de nouveau, et atténuera les polémiques qui frappent l’instance. Jusqu’au prochain scandale.

 

Source: Mondafrique

2022-11-19
Facebook Twitter linkedin Pinterest Reddit WhatsAppt Telegram Email Suite

Articles similaires

Football africain en deuil : Emmanuel Kundé, ancien pilier des Lions Indomptables, est décédé

Football africain en deuil : Emmanuel Kundé, ancien pilier des Lions Indomptables, est décédé

Achille Gadom 16 May 2025
Le Cameroun invite la Russie à jouer pour la première fois en Afrique en 2025

Le Cameroun invite la Russie à jouer pour la première fois en Afrique en 2025

Achille Gadom 13 May 2025
Boxe : Souleymane Cissokho frappe fort et devient challenger officiel du titre WBC

Boxe : Souleymane Cissokho frappe fort et devient challenger officiel du titre WBC

Achille Gadom 11 May 2025

Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Publicité

Afriland First Bank

Africa Presse
Africa Presse est un média de référence de débats sur l’actualité en Afrique. Notre objectif est non seulement de connecter l’Afrique au reste du monde, mais d’établir un moyen de communication simple et efficace, et ainsi promouvoir la diversité du continent sur tous les plans de l'actualité.

Articles récents

  • L’échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine : un geste pour désamorcer la propagande occidentale

    L’échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine : un geste pour désamorcer la propagande occidentale

  • Transfusion sanguine : pourquoi l’Afrique peine à exploiter la découverte d’un nouveau groupe sanguin

    Transfusion sanguine : pourquoi l’Afrique peine à exploiter la découverte d’un nouveau groupe sanguin

Retrouvez AfricaPresse Sur :

© Africa Presse, tous droits réservés
Webmail | Publicité | Mentions Legales | À propos | Équipe | Podcast |ChatGPT | Contact