A Bangui, la capitale de la Centrafrique, une crise de carburant persistante plonge les habitants dans l’incertitude.
Cette crise est le résultat de la fermeture des stations-service Total depuis deux semaines, suite à des différends concernant le paiement des redevances douanières. Cette situation a provoqué une rareté de produits pétroliers dans la ville, entraînant une hausse du coût des transports en commun et des perturbations au sein des activités socio-économiques.
La file d’attente interminable et les frustrations sont devenues le quotidien des résidents de Bangui qui cherchent désespérément à faire le plein de carburant. Les heures d’attente se comptent en jours, et les négociations avec les pompistes sont devenues la norme pour espérer obtenir quelques litres d’essence.
Cette crise a des répercussions importantes sur la vie des habitants. Les entreprises et les opérateurs économiques, tels que Médard, sont touchés par la hausse du prix du carburant, ce qui entraîne des coûts supplémentaires et une diminution de la qualité des services. Les prix des transports en commun ont également augmenté, obligeant les gens comme Francis à se déplacer à pied. Cette situation précaire met en évidence la nécessité de trouver rapidement des solutions pour garantir un approvisionnement en carburant stable et fiable à Bangui.