La Guinée-Bissau fait face à une crise politique majeure alors que le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé la dissolution du Parlement, affirmant que cela faisait suite à une “tentative de coup d’État” survenue récemment.
Les événements ont débuté le 30 novembre, lorsque des membres de la garde nationale ont perturbé un interrogatoire policier impliquant le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, ainsi que le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro. Cette tentative d’enlèvement s’est transformée en une confrontation armée dans un camp militaire de la capitale Bissau, créant ainsi une atmosphère d’instabilité et de tension.
Ces événements surviennent un an et demi après une précédente crise qualifiée de putsch avorté dans le pays. La Guinée-Bissau semble être plongée dans une spirale d’instabilité politique, posant des défis significatifs à la stabilité régionale.
Dans ce contexte difficile, le président Embalo a annoncé la dissolution du Parlement, prenant des mesures radicales pour faire face à la crise. Il reste à voir comment la population réagira et quelles seront les conséquences à long terme de cette décision sur la stabilité politique du pays.
Le président a conclu en énonçant que la date des prochaines élections législatives serait fixée en conformité avec la Constitution. Cette annonce suggère une transition vers un processus démocratique qui pourrait apporter des changements significatifs à la scène politique guinéenne.