Une distinction qui récompense l’ensemble de ses efforts en tant que militante pour la cause des femmes.
C’est une année époustouflante pour l’écrivaine camerounaise. L’auteur de l’œuvre à succès «Les impatientes», qui avait reçu le prix Goncourt des lycées 2020 en France ne cesse d’enchainer les lauriers. Ce lundi 27 novembre, elle a reçu les insignes de Docteur Honoris Causa de l’université de la Sorbonne Nouvelle en France. Une récompense qui selon elle rend «hommage à mon parcours et pour la contribution éminente De mes œuvres aux arts et aux lettres, notamment en faveur de la francophonie et de la cause des femmes». Elle a d’ailleurs décidé de dédier cette récompense à toutes les femmes du monde, et en particulier à celles victimes de discriminations et violences dues à leur genre. Pour la circonstance, elle était a accompagnée de André Magnus Ekoumou, l’ambassadeur du Cameroun en France.
Djaïli n’était pas seule ce lundi à recevoir les insignes du Doctorat Honoris Causa des mains de Jamil Jean-Marc Dahklia, president de la Sorbonne Nouvelle. Également Stanislas Spero Adotevi, philosophe et écrivain béninois, Barbara Hendricks artiste lyrique helvético-suédoise, ambassadrice à vie du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et Doria Maria Tellez Argüello, historienne et femme politique nicaraguayenne.
Il faut préciser que le doctorat Honoris Causa n’a rien à voir avec un doctorat scientifique. C’est une distinction que les universités attribuent tous les ans à une personnalité qui a su impacter les communautés grâce à son travail.
A.T.