Le Colonel Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major général des armées guinéennes et chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée à La Havane, est décédé. Ce décès, annoncé par le parquet militaire de Conakry, suscite une grande émotion en Guinée.
Condamné la semaine dernière à cinq ans de prison pour désertion à l’étranger et détention illégale d’armes, le Colonel Koulibaly ne retournera plus devant le juge. Le rapport d’autopsie indique que son décès pourrait être attribué à un important psycho-traumatisme et un stress prolongé, ayant entraîné une arythmie cardiaque fatale.
Le Colonel Sadiba Koulibaly a été une figure majeure de l’armée guinéenne. Son procès et sa condamnation récente ont marqué l’actualité. Condamné pour des délits graves, il se trouvait en détention à Conakry au moment de sa mort. Son rôle diplomatique à Cuba n’a pas suffi à le protéger des poursuites judiciaires.
Cette mort inattendue soulève des questions sur les conditions de détention des prisonniers en Guinée, ainsi que sur les répercussions psychologiques des procès militaires. Le stress intense et les conditions de détention pourraient faire l’objet de révisions pour éviter de futurs drames similaires.
Le procureur militaire, Colonel Aly Camara, a exprimé son regret dans un communiqué officiel, précisant les circonstances du décès et rappelant les conclusions du rapport d’autopsie. Les autorités devront répondre aux préoccupations grandissantes concernant la gestion des détenus militaires.
L’annonce du décès de Sadiba Koulibaly a bouleversé l’opinion publique en Guinée. Les circonstances de sa mort mettent en lumière les défis et les tensions au sein de l’armée et du système judiciaire guinéen, appelant à des réformes et une réflexion sur la santé mentale des détenus.