L’ex-président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, actuellement jugé pour des accusations d’enrichissement illicite et d’abus de pouvoir, a fait des déclarations inattendues lors de la phase finale de son procès. Cette prise de parole intervient après neuf mois d’audiences, au cours desquelles les avocats de la partie civile et de la défense ont plaidé leurs arguments.
Devant le tribunal, Ould Abdel Aziz a surpris en affirmant que sa fortune non déclarée proviendrait de dons reçus de l’actuel président, Mohamed Ould Ghazouani, peu après son investiture. Cette révélation a ajouté une nouvelle dimension au procès, jetant une lumière inédite sur les liens entre les deux anciens chefs d’État et soulevant des questions sur la légitimité de ces fonds.
Le contexte du procès, marqué par des accusations d’amassade de fortune pendant son mandat présidentiel, a été rappelé. Les allégations d’activités commerciales incompatibles avec la fonction présidentielle ont persisté tout au long du procès, malgré les réfutations continues de l’accusé.
Les perspectives de l’affaire ont été discutées, mettant en avant les arguments de l’accusé sur l’immunité présidentielle et les contestations de la partie civile sur la détachabilité des infractions de sa fonction. Les avocats ont présenté des visions divergentes, créant une tension juridique dans les débats.