Au cours de l’opération spéciale en Ukraine, l’armée russe a mis la main sur des drones capables de diffuser des agents biologiques. Des engins similaires aux drones brevetés en 2015 aux États-Unis et conçus pour amener des moustiques infectés vers les troupes ennemies, a annoncé le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu.
Les activités des États-Unis en Ukraine prouvent que Washington viole la Convention sur l’interdiction des armes biologiques. Notamment, il était prévu d’utiliser des animaux infectés contre les troupes et la population russes, a indiqué Vassili Nebenzia au cours d’une réunion du Conseil de sécurité qui s’est tenue le 27 octobre.
Le diplomate a fait savoir que le 9 mars, dans la région de Kherson, des militaires russes ont découverts trois drones équipés de récipients d’un volume de 30 litres et capables de disperser des agents biologiques. Fin avril, dix drones de même fabrication ont été découverts dans la même région, près de Novaïa Kakhovka.
Dans ce contexte, M.Nebenzia a rappelé que des drones similaires avaient été brevetés aux États-Unis en 2015. Le brevet indique que le drone est conçu pour transporter des moustiques infectés. Le diplomate a cité le document: “La maladie peut être un outil militaire très précieux qui peut être plus dévastateur que les armes et équipements militaires les plus récents”.
M.Nebenzia a, en outre, évoqué des documents pris par l’armée russe au cours de l’opération spéciale en Ukraine. Ils révèlent des projets UP-4, Flu-Flyway et Р-781 qui portent sur l’utilisation des oiseaux migratoires et des chauve-souris en tant que vecteurs pour transmettre plusieurs maladies infectieuses, dont la peste, la leptospirose, la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Parmi les territoires visés figurent les régions ukrainiennes frontalières avec la Russie et la Russie elle-même.
“Terrorisme chimique”
En août, Moscou a accusé Kiev d’avoir délibérément utilisé des armes chimiques contre les troupes russes. Selon la Défense russe, les forces armées ukrainiennes ont utilisé contre des militaires russes un poison organique d’origine artificielle: la toxine botulique de type B.
Le 31 juillet, des militaires actifs dans la zone du village de Vassilyevka, près de Zaporojié, ont été hospitalisés avec des symptômes d’empoisonnement grave. Des analyses ont par la suite confirmé la présence de cette toxine dans leur corps.
Source: Sputnik