La corruption et les difficultés qui entourent l’obtention d’un permis de construire à Douala, sont entre autres éléments qui favorisent la destruction de la mangrove dans la ville.
A la suite de la présentation de l’enquête des boursiers du projet Open Data for environnement and Civic awareness in Cameroon (Odeca) de Data Cameroun sur la mangrove, les experts ont échangé sur le thème : «La disparition des écosystèmes de mangrove est inéluctable : causes, manifestations, conséquences.
Comment évaluer le niveau des menaces pour le plan de réponse urgent et efficace». Dans son intervention, Mme Mbarga du Ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) a interrogé son homologue de la Communauté urbaine sur la délivrance des permis de construire dans les mangroves de la ville de Douala ; sachant tous les risques que cela représente pour les populations.
En réponse, Dr Joseph Olinga, sous-directeur des études et de la protection de l’environnement auprès de la Cud, estime que le titre foncier est juste un document de propriété qui certifie que l’espace dont il est question appartient à la personne dont le nom est marqué sur le document. Cela ne veut pas dire, précise-t-il que l’espace est forcément à vocation résidentielle. Une réponse qui donne à s’interroger si l’on considère que la mangrove est un espace protégé qui relève du domaine de l’État.
A.T.