Le 76e Festival de Cannes, l’un des événements cinématographiques les plus prestigieux, a dévoilé sa sélection officielle pour la course à la Palme d’Or, qui se tiendra dans cinq semaines. Cette année, dix-neuf films sont en compétition pour succéder à “Sans Filtre”, sacré l’an dernier et dont le réalisateur, le Suédois Ruben Östlund, préside le jury.
Le cinéma africain est également mis en avant avec la sélection de deux films. Le premier, réalisé par Ramata-Toulaye Sy, une cinéaste sénégalaise, et le second, par la Tunisienne Kaouther Ben Hania. Cette sélection marque une volonté de donner une place plus importante au cinéma africain, qui a été mis en retrait par rapport à l’Asie ces dernières années.
Selon Thierry Frémaux, le directeur du Festival de Cannes, les yeux se tournent à présent vers l’Afrique. De nombreux jeunes cinéastes d’Afrique du Nord, d’Afrique de l’Est, d’Afrique anglophone ou d’Afrique subsaharienne ont émergé ces dernières années et se font remarquer par leur talent. Le Sénégal, qui participe cette année à la compétition, est un exemple concret de cette nouvelle vague de cinéastes africains.
Pour cette édition, Thierry Frémaux a également souligné la participation d’un nombre jamais atteint de réalisatrices qui concourent pour la Palme d’Or, qui n’a été remportée que par une femme à ce jour. Cette représentation féminine accrue est un signe encourageant de la reconnaissance de la diversité dans l’industrie du cinéma.
Le cinéma africain est donc à l’honneur cette année à Cannes, avec la sélection de deux films africains en compétition pour la Palme d’Or, ce qui marque un tournant dans l’histoire du festival. Le talent des cinéastes africains est enfin mis en avant, ce qui est un signe positif pour l’industrie cinématographique africaine et pour la diversité de l’industrie cinématographique mondiale dans son ensemble.