La vice-présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, candidate du parti SWAPO, est en bonne voie pour gagner l’élection présidentielle du 27 novembre. Selon la Commission électorale de Namibie, elle a obtenu environ 58% des voix, un chiffre qui la place largement en tête de l’élection.
À 72 ans, Netumbo Nandi-Ndaitwah a su rassembler une grande partie des électeurs namibiens. La Commission électorale a partagé sur les réseaux sociaux que son score précis est de 57,31%. Cette avance considérable la place loin devant son principal concurrent, Panduleni Itula, qui n’a obtenu que 25,5% des voix. Itula, figure importante de l’opposition, avait déjà annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats.
Les élections du 27 novembre se sont déroulées dans une atmosphère tendue en Namibie. Quinze candidats étaient en compétition, et la tension était particulièrement forte entre la SWAPO, le parti au pouvoir, et les représentants de l’opposition. Pour gagner au premier tour, un candidat doit obtenir plus de 50% des voix, un objectif que Netumbo Nandi-Ndaitwah semble avoir atteint.
Cette victoire probable renforce la domination de la SWAPO sur la scène politique namibienne. Cependant, cela pourrait également raviver les débats sur la démocratie et la transparence des élections dans le pays. La déclaration de Panduleni Itula selon laquelle il ne reconnaîtrait pas les résultats pose des questions sur la satisfaction des électeurs et une possible contestation future des résultats.
En même temps que l’élection présidentielle, la Namibie a aussi tenu des élections législatives avec la participation de 21 partis politiques. Pour l’instant, la SWAPO semble maintenir sa position dominante au Parlement, avec 56,3% des voix après le dépouillement de 66,3% des bulletins. Ces résultats montrent que le pouvoir en place continue de bénéficier d’un soutien important, malgré les critiques croissantes.
La contestation de Panduleni Itula pourrait provoquer des tensions dans les prochains mois. Cependant, l’avance significative de Netumbo Nandi-Ndaitwah et de la SWAPO pourrait aussi conduire à une certaine stabilité politique, à condition que les acteurs politiques trouvent un terrain d’entente pour éviter de nouvelles polémiques. La réaction des observateurs internationaux et des citoyens namibiens à ces résultats sera cruciale pour l’avenir politique du pays.