Depuis le 1er janvier 2023, l’agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), applique les nouveaux tarifs annoncés le 12 décembre 2022.
Depuis le début de l’année, les camerounais s’inquiètent des nouveaux coûts de l’électricité. Des rumeurs annonçaient que le kilowatt est passé de 50 Fcfa à 125 Fcfa. Et pourtant, il n’en est rien selon le directeur général de l’Arsel, Jean Pascal Nkou. Effectivement, affirme-t-il, les coûts de l’électricité ont augmenté mais cette augmentation ne concerne que les boulangeries, les entreprises, les hôtels et les entreprises industrielles dont la consommation est importante.
Jean Pascal Nkou explique que ces tarifications sont fixées par tranche de consommation. Donc les clients de la tranche de 0 à 0,05 Mw avec une consommation de 0 à 200 heures, payeront désormais le kilowatt à 95 Fcfa entre 23 heures et 18 heures et à 125 Fcfa aux heures de pointe. L’Arsel fait aussi des précisions sur les consommateurs de plus de 400 heures et de la tranche de 0,5 à 1Mw.
Il n’y a donc pas d’inquiétudes à se faire en ce qui concerne les ménages, à en croire Franck Stéphane Mevoa de la communication Interne d’Eneo (entreprise de distribution d’électricité au Cameroun) : «Les seuls clients concernés par cette décision, au nombre d’à peu près 2500, sont des entreprises, industriels et grands commerces catégorisés dans la classe des clients Moyenne Tension ou Grands comptes».
Il ajoute que «les ménages et petits commerces qu’on retrouve dans la catégorie des clients Basse Tension (BT) ne sont pas concernés par cette décision du 12 décembre 2022. Ces clients BT sont plus de 1,8 millions dans le portefeuille d’Eneo. Leur tarification reste régie par la décision d’ARSEL signée en 2012. Cette dernière décision n’a pas été annulée». Les ménages paieront 50 Fcfa le kw même s’ils estiment qu’en augmentant les coûts dans les industries, cela aura une incidence sur l’ensemble des populations.
A.T.