La scène politique tchadienne est en ébullition alors que le pays se prépare pour le référendum constitutionnel du 17 décembre. Les deux camps, “oui” et “non”, sont en pleine mobilisation, cherchant à influencer le résultat crucial de cette consultation populaire.
Dans le camp du “oui”, dirigé par le Premier ministre Saleh Kabzabo, les partisans redoublent d’efforts pour assurer une participation massive. La stratégie consiste à organiser une série d’événements à travers le pays, avec une tournée énergique menée par Saleh Kebzabo lui-même. En face, la coalition du “non” appelle la population à retirer leur carte d’électeur, convaincue que l’opinion publique penche en faveur du rejet de la nouvelle Constitution.
La bataille se déroule non seulement sur le plan politique mais aussi sur le terrain, avec des déplacements ministériels intensifs à Moundou, Bongor, Ati, Guelendeng, et Loumia. Ces déplacements visent à promouvoir le texte constitutionnel et à rallier un soutien significatif.
Alors que la date du référendum approche, les perspectives divergent. Le camp du “oui” aspire à une participation massive, visant même les 90%. Ils espèrent ainsi obtenir un véritable “raz de marée” en faveur de la nouvelle Constitution. En revanche, les partisans du “non” ne baissent pas les bras, organisant des meetings et exhortant les électeurs à retirer leur carte pour contrer l’abstention qui pourrait favoriser le “oui”.