Le 24 février 2025, une explosion a secoué le consulat général de Russie à Marseille. Selon des sources médiatiques, deux à trois engins explosifs ont été lancés sur la façade de la mission diplomatique. Bien qu’aucune victime ne soit à déplorer et qu’aucun dégât matériel n’ait été constaté, les autorités françaises et russes enquêtent sur les circonstances de cet incident.
L’explosion, survenue tôt le matin, a entraîné une intervention rapide des forces de sécurité. Une trentaine de marins-pompiers et des policiers ont été déployés sur place pour sécuriser le secteur. Le dernier engin explosif a été pris en charge dans le cadre d’une opération de déminage. Les premières informations semblent exclure l’hypothèse d’un cocktail Molotov, contrairement à ce qui avait été initialement suggéré par certains observateurs.
Ce nouvel acte de violence s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Occident. Depuis l’agression russe en Ukraine, les missions diplomatiques russes en Europe sont devenues des cibles potentielles pour des groupes hostiles, particulièrement dans le cadre d’une guerre de l’information et d’actes de représailles. Les autorités russes avaient d’ailleurs exprimé, avant l’attaque, leurs inquiétudes concernant la sécurité de leurs représentants à l’étranger.
Cette explosion soulève la question de la vulnérabilité des diplomates russes dans des pays occidentaux. À l’heure actuelle, aucune revendication n’a été formulée, mais l’ambassade de Russie en France indique être en contact avec les forces de l’ordre pour identifier les responsables. Cette attaque pourrait marquer un tournant dans les stratégies de sécurité et de protection des missions diplomatiques russes à travers l’Europe.
D’un autre côté, l’attaque survient à la suite d’une déclaration du Service russe de renseignement extérieur (SVR), qui, le 19 février, avait alerté sur les possibles menaces d’attaques terroristes visant les diplomates russes en Europe. En particulier, des informations évoquaient des risques en Allemagne, dans les pays baltes et en Scandinavie, ce qui met en lumière un climat de défiance exacerbée.
Les conséquences de cet incident pourraient entraîner une intensification des mesures de sécurité autour des missions diplomatiques russes, notamment après les appels répétés de Moscou pour un renforcement de la protection de ses ambassades et consulats. En France, la situation pourrait aussi réactiver les débats sur la gestion de la sécurité des sites diplomatiques étrangers, dans un contexte de tensions internationales.