Une avancée significative a été réalisée dans le cadre de la médiation congolaise visant à résoudre la crise au Tchad. Mardi, à Kinshasa, sous la médiation du président congolais Félix Tshisekedi, un “accord” a été signé pour permettre le retour de l’opposant Succès Masra à Ndjamena, malgré un mandat international émis à son encontre. Cette étape marque un tournant majeur dans la résolution de la crise.
Cet “accord de principe” suscite la satisfaction tant chez l’opposant Succès Masra que chez les autorités tchadiennes. Toutefois, il subsiste des zones d’ombre concernant les modalités de sa mise en œuvre. Il est essentiel de noter que cet accord ne remet pas en cause le droit constitutionnel de Succès Masra à exercer librement ses activités politiques. Les détails spécifiques de cet accord restent confidentiels, mais son importance ne saurait être sous-estimée.
La médiation a revêtu un caractère solennel, avec la participation du président Félix Tshisekedi, de son Premier ministre Sama Lukonde, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement congolais. Côté tchadien, deux ministres, Aziz Mahamat Saleh, en charge de la communication, et Abderaman Koulamallah, responsable de la réconciliation nationale, ont également joué un rôle clé. Ce contexte démontre l’engagement des deux parties en faveur d’une résolution pacifique.
Bien que l’accord ait été signé, aucun calendrier précis n’a été établi pour le retour de Succès Masra au Tchad. Tant Succès Masra que les autorités tchadiennes se montrent réservés quant aux détails de cet accord. Cependant, les signes d’optimisme sont perceptibles, laissant entrevoir la possibilité d’un retour prochain. Succès Masra a souligné que cet accord ouvrirait la voie à l’amnistie et à la guérison des blessures, offrant ainsi l’espoir d’un retour au Tchad dans un avenir proche.