L’hôpital anglican Al-Ahli Arabi, niché au cœur de la ville de Gaza, a été la cible d’une attaque de missiles mardi soir, le 17 octobre. Cette frappe a provoqué une vive polémique, avec Israël et le Hamas se rejetant mutuellement la responsabilité, mais l’Union africaine (UA) a clairement pointé du doigt l’État hébreu.
Cette attaque a été qualifiée par l’UA de “crime de guerre.” Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a réagi promptement aux frappes de mardi soir en exprimant son indignation sur les réseaux sociaux. Il a déclaré : “Aucun mot ne peut exprimer pleinement notre condamnation du bombardement d’un hôpital à Gaza par Israël, qui a coûté la vie à des centaines de personnes.”
Une nouvelle fois, l’Union africaine a appelé la communauté internationale à agir. Cette déclaration fait écho à l’appel lancé par Moussa Faki Mahamat le 7 octobre, suite à une précédente attaque du Hamas, où il a exhorté “les grandes puissances mondiales à assumer leurs responsabilités pour instaurer la paix et garantir les droits des deux peuples.”
La critique envers Israël ne se limite pas à l’UA ; le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a également dénoncé cette attaque, la qualifiant de “violation flagrante du droit international.” En réaction, des manifestations ont éclaté dans plusieurs pays, dont la Tunisie, la Mauritanie, et le Maroc. Les manifestants ont réclamé la fin de ce qu’ils considèrent comme un “génocide à Gaza” et ont exprimé leur mécontentement face à la situation.