Panne d’électricité plonge l’aéroport de Libreville dans le chaos
Depuis le lundi 24 juillet au soir, l’aéroport international Léon-Mba de Libreville, au Gabon, est frappé par une perturbation majeure. Tous les vols, qu’ils soient à l’arrivée ou au départ de la capitale, ont été soit annulés, soit retardés. Les passagers en plein vol ont été déroutés vers les pays voisins, alors que la raison derrière cette crise était une gigantesque panne d’électricité.
Tarmac désert, guichets fermés : un aéroport paralysé
Mardi 25 juillet, un silence de mort règne sur le tarmac de l’aéroport de Libreville. Aucun avion n’a décollé ni atterri depuis la veille, juste avant minuit. À l’intérieur de l’aérogare, les guichets d’embarquement et de débarquement sont hermétiquement fermés. Sur les écrans d’affichage, tous les vols clignotent en rouge, signalant des retards ou des annulations.
Des passagers épuisés et désemparés errent à la recherche d’informations, certains assis à côté de leurs bagages. Aucune annonce officielle n’a été faite concernant les raisons de cette paralysie. Les nouvelles concernant la gigantesque panne d’électricité à l’origine du blocage se sont propagées principalement via les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille.
Une panne géante d’électricité à l’origine du chaos
Ce n’est qu’en fin d’après-midi du mardi que la Société d’énergie et d’eau du Gabon a finalement reconnu, dans un communiqué, qu’un incident sur le réseau haute tension avait provoqué cette perturbation majeure dans une grande partie du nord de la capitale, où l’aéroport est situé. Plus tard dans la soirée, le ministère des Transports a également émis un communiqué, exhortant les gestionnaires de l’aéroport à tout mettre en œuvre pour rétablir rapidement le trafic aérien.
Malgré cette reconnaissance tardive, les voyageurs restent dans l’attente d’informations plus précises sur la réouverture de l’aéroport et la reprise des opérations normales. La situation continue de susciter des inquiétudes quant aux mesures prises pour éviter de tels incidents à l’avenir, soulignant l’importance d’une gestion efficace et d’une maintenance adéquate des infrastructures critiques du pays.