Le Gabon demeure suspendu des activités de la CEEAC, décision inébranlable prise par les chefs d’État lors du sommet à Djibolho en Guinée Équatoriale. Cependant, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise, ne repart pas les mains vides à Libreville.
Cette décision constitue une déception pour la transition gabonaise, malgré les efforts déployés par le général Oligui Nguema pour lever les sanctions imposées par la CEEAC après le coup d’État d’août dernier. Malgré les démarches du président gabonais dans les capitales des pays membres, à l’exception de Luanda, la suspension persiste.
Au sommet de Djibolho, le président gabonais a rappelé les circonstances du putsch, qualifié de “coup de la libération”, et a évoqué le calendrier de la transition sur deux ans. Cependant, cette explication n’a pas suffi à convaincre les cinq autres chefs d’État présents, qui ont décidé de maintenir la suspension jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
En revanche, la délocalisation du siège de la CEEAC de Libreville vers Malabo a été suspendue en raison du climat de paix au Gabon et du caractère inclusif de la transition. Le président centrafricain, Fausti-Archange Touadéra, reste le facilitateur de la situation gabonaise, recevant un budget de la CEEAC pour mener à bien sa mission.