Le Gabon se trouve à un tournant décisif avec le report du début des travaux du dialogue national, initialement prévu pour se tenir ce mercredi 3 avril au stade de l’Amitié sino-gabonaise. La décision, prise suite à la cérémonie d’ouverture de mardi, vise à assurer une meilleure préparation des 600 participants invités à ce grand rassemblement.
Pour justifier ce report, le gouvernement a mis en avant la nécessité d’une formation approfondie pour les centaines de délégués attendus. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la volonté de peaufiner les modalités de travail, incluant la compréhension du règlement intérieur, des termes de référence, et de la méthodologie de travail, assurant ainsi une efficacité maximale des échanges à venir.
Cette mesure intervient dans un contexte où le pays cherche à éviter les erreurs passées. Les organisateurs, soucieux de ne pas reproduire les écueils des précédents dialogues, ont été critiqués pour leur approche jugée trop prudente par certains. Cependant, cette prudence est perçue comme nécessaire par les autorités, notamment par les figures religieuses impliquées, qui aspirent à une gestion rigoureuse et réfléchie des affaires publiques.
Les jours à venir sont cruciaux. Après la formation qui se tiendra les prochains jours, l’assemblée plénière est reprogrammée pour samedi, marquant le début effectif des travaux le lundi suivant. Ce délai supplémentaire devrait permettre de structurer le dialogue autour d’objectifs clairs et d’une méthodologie efficace, avec l’espoir de parvenir à des conclusions solides et constructives pour l’avenir du Gabon.