Au Gabon, une confrontation tendue s’intensifie entre le président de la transition et les syndicalistes de la Société d’énergie et d’eau (SEEG) suite à l’annonce, le 8 décembre, de l’absence de paiement du traditionnel 13ème mois pour les salariés.
Le siège de la société a été le théâtre d’incidents, marqués par l’annonce d’une grève des employés réclamant leur dû. La SEEG, en proie à des difficultés financières persistantes, a provoqué la colère des travailleurs, suscitant une réaction ferme du président de la transition. Certains syndicalistes ont été convoqués en réponse à cette escalade.
Des membres du syndicat SYNTEE+ ont été entendus par les renseignements militaires après des jours de tensions, signalant une escalade dans le conflit social. La SEEG, déjà fragilisée économiquement depuis des années, se retrouve au cÅ“ur d’une crise exacerbée par les revendications salariales.
Les propos musclés du président de la transition ont accentué les tensions. Les membres du syndicat SYNTEE+ ont réagi en exprimant leur préoccupation quant à la sécurité de leur vie, soulignant les dangers potentiels liés aux menaces émanant des autorités. La convocation au B2 des agents de la SEEG semble être un nouvel épisode dans cette crise, marquant peut-être le début de négociations pour résoudre le conflit.
Suite à la convocation des agents de la SEEG au B2, des négociations ont été engagées avec la direction de la société dans le but de trouver une issue à cette crise sociale délicate. La situation demeure tendue, avec des enjeux élevés pour les employés de la SEEG et le président de la transition face à ce bras de fer persistant.