Le Parti démocratique gabonais (PDG), confronté aux défis post-coup d’État, a initié un processus d’autocritique et de refondation lors de ses assises les 23 et 24 février. Cette démarche, impliquant quelque 300 fédérations, vise à dresser un état des lieux et à formuler des propositions de réforme. Les premiers échos de ces rencontres, précurseurs d’un rapport attendu le 12 mars, révèlent une volonté de réinvention au sein du parti.
Malgré les critiques de certains médias évoquant un échec, le PDG se félicite de la participation active de plus de la moitié de ses fédérations. Confronté à des défis logistiques et à une certaine réticence des militants, le parti cherche à revitaliser son engagement, tout en faisant face à une opposition accusée de mener une campagne de dénigrement.
Six mois après le coup d’État qui a ébranlé le Gabon, le PDG s’efforce de se reconstruire, dans un contexte où l’affiliation au parti est devenue plus délicate. Cette période de transition met en lumière les difficultés mais aussi la détermination d’un parti historiquement dominant, aujourd’hui en quête d’un second souffle.
Les travaux d’autocritique soulignent une critique majeure : l’absence de démocratie interne et une centralisation excessive du pouvoir. Les militants appellent à un retour aux valeurs fondamentales et à une gouvernance inspirée de l’ère d’Omar Bongo, symbolisant une période de stabilité et d’unanimité au sein du parti.
Le chemin vers une réhabilitation du PDG est semé d’embûches, avec des appels à résoudre des problématiques de gouvernance, de transparence et de gestion financière. Cette phase d’autocritique semble ouvrir la voie à une refondation profonde, espérant reconquérir la confiance des militants et du peuple gabonais.