Hier, mardi 12 novembre, la Cour suprême du Ghana a rendu un jugement qui confirme que le parti au pouvoir a bien la majorité au Parlement. Cette décision met fin à une controverse récente, provoquée par une mesure prise par le président du Parlement. Cette mesure avait permis au parti d’opposition de revendiquer une majorité. Cependant, on ne sait pas encore si cette décision va vraiment débloquer la situation politique, alors que le pays approche des élections présidentielles prévues pour le 7 décembre.
La Cour suprême a jugé que la décision du président du Parlement, Alban Bagbin, était inconstitutionnelle. Il y a environ un mois, Alban Bagbin, qui fait partie du parti d’opposition Congrès démocratique national (NDC), avait déclaré vacants quatre sièges de parlementaires. Cette décision avait permis au NDC de devenir majoritaire au Parlement. Le Nouveau parti patriotique (NPP), au pouvoir, a accueilli ce jugement de la Cour avec satisfaction, y voyant une victoire de l’État de droit.
Pour justifier sa décision, Alban Bagbin s’était appuyé sur l’article 97 de la Constitution. Mais cette interprétation a été contestée par Alexander Afenyo-Markin, le chef du groupe parlementaire du NPP, qui estimait que cette utilisation de l’article était abusive. La décision de Bagbin avait créé une situation chaotique au Parlement, avec des séances ajournées de nombreuses fois, ce qui perturbait son fonctionnement.
Maintenant, tout le monde attend de voir ce qui va se passer ensuite. Le président du Parlement, Alban Bagbin, n’avait toujours pas réagi publiquement au jugement de la Cour suprême au moment où cet article a été écrit. On ne sait pas encore si cette décision va permettre au Parlement de reprendre ses travaux avant les élections présidentielles, qui arrivent très bientôt.
La situation au Parlement est critique, surtout avec les élections qui approchent. Si les conflits ne sont pas rapidement résolus, cela pourrait affecter la campagne électorale et avoir des conséquences sur le climat politique en général. Certains observateurs craignent que l’impasse persiste et que cela affaiblisse la démocratie au Ghana.
Certains experts pensent que la décision de la Cour suprême pourrait changer la façon dont les pouvoirs du président du Parlement sont définis. Cela pourrait aider à protéger contre les tentatives de manipulation des équilibres politiques au Parlement. Pour l’instant, la priorité est de s’assurer que le Parlement puisse reprendre son travail dans un climat calme et constructif.