La liste officielle des candidats à l’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre a été dévoilée, confirmant treize prétendants à la succession de Nana Akufo-Addo, dont le mandat de huit ans arrive à son terme. Parmi ces candidats, on retrouve onze hommes et deux femmes, un nombre qui a été réduit par rapport aux 24 candidatures initialement déposées.
Le premier nom sur cette liste est celui de Mahamudu Bawumia, l’actuel vice-président du Ghana. Il représente le Nouveau Parti Patriotique (NPP) et espère poursuivre l’œuvre de Nana Akufo-Addo. Un autre candidat de poids est l’ancien président John Dramani Mahama, leader du principal parti d’opposition, le Congrès Démocratique National (NDC). Selon un sondage récent, Mahama serait en tête des intentions de vote, capitalisant sur son expérience à la tête du pays entre 2012 et 2017.
Parmi les autres candidats, on retrouve Alan Kyerematen, ancien ministre de l’Industrie et candidat malheureux aux dernières primaires du NPP. Il se présente cette fois-ci en tant que candidat indépendant, tout comme Nana Kwame Bediako, surnommé Cheddar, un entrepreneur de 43 ans qui a attiré l’attention sur les réseaux sociaux avec une campagne initialement anonyme.
La commission électorale a annoncé avoir disqualifié onze autres candidatures en raison d’erreurs dans les formulaires soumis. Cette décision est contestée par certains des candidats écartés, qui envisagent de porter l’affaire devant les tribunaux pour défendre leur droit de participer à l’élection.
Cette élection est cruciale pour le Ghana, un pays reconnu pour sa stabilité politique en Afrique de l’Ouest. Le scrutin se déroulera dans un climat de forte attente, les Ghanéens espérant une continuité ou un changement significatif en fonction du candidat qui l’emportera. Les défis économiques et sociaux seront au cœur des débats, avec des promesses de développement et de réformes structurelles.
Alors que la campagne électorale se poursuit, les perspectives pour le Ghana restent incertaines. Les électeurs devront choisir entre la continuité incarnée par Bawumia, le retour de Mahama avec ses réformes antérieures, ou encore les nouvelles visions proposées par les candidats indépendants comme Kyerematen et Bediako. Le résultat de cette élection déterminera la trajectoire future du pays, tant sur le plan économique que politique.