La Guinée équatoriale est secouée par un scandale de sextape impliquant Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). La diffusion de vidéos montrant ce haut fonctionnaire en plein ébat sexuel, notamment avec des épouses de dignitaires, a poussé les autorités à réagir fermement. Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé des mesures disciplinaires et une réduction du flux internet pour limiter la diffusion des vidéos compromettantes.
Face à l’ampleur de l’affaire, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a pris la parole sur X, indiquant que le gouvernement allait suspendre tous les fonctionnaires impliqués dans des actes sexuels dans les bureaux des ministères. Selon lui, ces comportements représentent une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique. La Guinée équatoriale tente également de réduire la propagation de ces vidéos sur les réseaux sociaux, qui continuent d’alimenter le scandale.
Ce n’est pas la première fois que des vidéos compromettantes impliquant des fonctionnaires fuitent sur les réseaux sociaux en Guinée équatoriale, mais cette affaire est singulière par la notoriété des protagonistes. Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello » pour son physique avantageux, est non seulement directeur de l’ANIF, mais également le fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la CEMAC. Cette situation a suscité une attention médiatique accrue, d’autant plus qu’il était déjà en détention préventive dans une affaire de détournement de fonds publics.
Le procureur général de la République, Anatolio Nzang Nguema, a laissé entendre que des poursuites pourraient être engagées si Baltasar Ebang Engonga était reconnu porteur d’une maladie sexuellement transmissible, car cela représenterait un délit contre la santé publique. Ce scandale, qui affecte également des familles de dignitaires, a motivé des appels à la responsabilité sociale et à la protection de la réputation des familles. La réduction du flux internet et les mesures disciplinaires visent aussi à restaurer un semblant de contrôle sur la situation.
La semaine dernière, le vice-président avait déjà ordonné aux autorités de télécommunications de prendre des mesures pour freiner la diffusion des vidéos pornographiques sur les réseaux sociaux. Ces vidéos, qui montrent des femmes mariées dans des actes compromettants, sont décrites par le gouvernement comme une menace à la cohésion des familles et à la dignité des individus concernés. La Guinée équatoriale se trouve ainsi à un carrefour entre régulation des médias et préservation de l’ordre moral.
Le scandale Baltasar Ebang Engonga éclaire sur des problématiques récurrentes au sein des institutions de Guinée équatoriale. La question de l’éthique des fonctionnaires est une fois de plus posée, alors que la divulgation des sextapes a mis en lumière des comportements qui sont en totale opposition aux attentes en matière de conduite publique. Le défi pour le gouvernement est désormais de restaurer l’image de ses institutions tout en adressant les failles qui ont permis de telles dérives.
Hoy vamos a procéder a la suspensión inmediata de todos los funcionarios que han tenido relaciones sexuales en las oficinas de los ministerios del paÃs. El Gobierno tomará medidas severas ante estos actos, puesto que constituye una violación flagrante del Código de Conducta
— Teodoro Obiang Nguema Mangue (@TeodoroObiang17) November 4, 2024
El Ministerio de Transportes y Nuevas TecnologÃas, las empresas de telefonÃa, Gitge y Ortel tienen 24 horas para presentarme una propuesta para frenar la difusión de videos de Ãndole pornográfico que desde hace dias están inundando las redes sociales del Guinea Ecuatorial.
— Teodoro Obiang Nguema Mangue (@TeodoroObiang17) October 31, 2024