Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden, a plaidé coupable dans deux affaires pénales le concernant, mettant ainsi fin aux poursuites à son encontre. Âgé de 53 ans, Hunter a admis sa culpabilité pour fraude fiscale et détention illégale d’arme à feu, espérant ainsi régler ces affaires alors que la campagne de son père pour l’élection présidentielle de 2024 se met en place. Son avocat a déclaré dans un communiqué que Hunter reconnaissait les erreurs qu’il avait commises dans sa vie, marquée par des tourments et des addictions. La Maison Blanche a réagi en affirmant que le président et la Première dame aiment leur fils et le soutiennent alors qu’il reconstruit sa vie.
Opinions divergentes et réactions
L’opposition républicaine a vivement critiqué le ministère de la Justice, l’accusant de s’acharner sur Donald Trump tout en évitant de condamner le fils du président actuel. Pour sa part, Donald Trump, engagé dans plusieurs affaires judiciaires, a réagi sur son réseau social “Truth Social”, qualifiant la peine infligée à Hunter Biden d’une simple amende pour violation du code de la route et dénonçant un système judiciaire “cassé”. Kevin McCarthy, chef de file des républicains à la Chambre des représentants, a également déploré un “traitement de faveur”.
Les charges retenues contre Hunter Biden
Hunter Biden a plaidé coupable dans une affaire de fraude fiscale, impliquant l’impôt fédéral sur le revenu. Le procureur David Weiss, responsable du dossier dans l’État du Delaware, où la famille Biden est originaire, a précisé que Hunter avait également conclu un accord avec l’accusation concernant une violation de la législation sur les armes à feu, reconnaissant ainsi sa culpabilité. On lui reproche d’avoir acquis une arme à feu en 2018 alors qu’il était toxicomane.
Soutien familial et attaques politiques
Dans son livre publié au printemps 2021, Hunter Biden a exposé ses problèmes d’addiction, notamment au crack, ainsi que les drames qu’il a traversés, dont la mort de sa mère et de sa petite sœur dans un accident de voiture en 1972. Joe Biden, le président américain, a toujours publiquement soutenu son fils et s’est dit “fier” de lui lors d’un débat animé contre Donald Trump avant l’élection présidentielle de 2020. Malgré cette issue judiciaire, l’opposition républicaine continuera probablement de critiquer les activités commerciales passées d’Hunter Biden, l’accusant d’avoir profité des réseaux et du nom de son père lors de transactions douteuses en Ukraine et en Chine, notamment avec sa position rémunérée au conseil d’administration de l’entreprise gazière Burisma. Tant Hunter Biden que Joe Biden ont nié toute malversation ou corruption.