Alors que les élections législatives approchent au Togo, Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC, prend la parole contre les inégalités flagrantes dans le découpage électoral. Sa critique cible spécifiquement les disparités numériques entre les circonscriptions, remettant en question la validité et l’équité du processus électoral en cours.
Fabre argumente en faveur d’une révision immédiate du découpage électoral, affirmant que certains députés représentent un nombre significativement plus élevé de citoyens que d’autres. À travers des chiffres concrets, il expose l’injustice au cœur du système, mettant en lumière des écarts choquants entre différentes régions du pays. Sa dénonciation lors d’une conférence de presse à Lomé soulève des préoccupations essentielles quant à la conformité avec les principes constitutionnels d’égalité.
L’appel de Fabre survient à un moment critique, à quelques semaines des élections législatives prévues pour la fin du mois de novembre. Sa demande de réviser le découpage électoral s’appuie sur la conviction que le système actuel viole l’article 5 de la Constitution, qui garantit l’égalité entre tous les Togolais. Cette remise en question met en lumière les tensions autour de l’intégrité du processus électoral.
La réclamation de Fabre pour un redécoupage électoral ouvre la porte à des perspectives de changement significatives. En cherchant à éliminer les disparités régionales, il propose une réforme cruciale pour garantir une représentation plus équitable. Cependant, la question demeure quant à la volonté du gouvernement de répondre à ces préoccupations et de créer un système électoral transparent et équitable.