Lors de la conférence de presse de clôture du sommet de l’OTAN, le président américain Joe Biden a semé le trouble au sein de son propre parti. Au moment où les appels à son retrait de la course présidentielle se multiplient pour des raisons de santé, Biden a débuté sa prise de parole en commettant plusieurs erreurs qui n’ont pas manqué de susciter l’inquiétude.
Le président américain, censé rassurer ses partisans, a d’abord confondu les noms de deux dirigeants en conflit, appelant Volodymyr Zelensky par le nom de son ennemi. Par la suite, il a mélangé les noms de sa vice-présidente Kamala Harris et de son adversaire républicain Donald Trump. Cette confusion a renforcé les doutes quant à sa capacité à mener une campagne efficace.
Ces incidents surviennent alors que Joe Biden fait face à des pressions croissantes pour se retirer de la course présidentielle. Plusieurs membres du parti démocrate ont exprimé leurs réserves concernant sa santé et sa capacité à affronter une campagne intense. Kamala Harris est souvent mentionnée comme la candidate potentielle pour le remplacer, Joe Biden affirmant qu’elle est parfaitement qualifiée pour être présidente.
Malgré ces lapsus, Joe Biden a fermement exprimé son intention de continuer sa campagne. Il a insisté sur son expérience et sa qualification pour diriger le pays, mettant en avant son bilan et les fonds importants disponibles pour sa campagne. Il a également souligné son désir de “terminer le travail” commencé en 2020 et sa capacité à gérer les relations avec les présidents chinois et russe.
Alors que la pression monte au sein du parti démocrate pour qu’il se retire, Joe Biden a reçu le soutien du président français Emmanuel Macron. Interrogé sur les lapsus de Biden, Macron a défendu son homologue américain, tentant de calmer les inquiétudes. Toutefois, la révolte gronde parmi les démocrates, certains réclamant un changement de candidat.
La performance de Joe Biden lors de cette conférence de presse a révélé les tensions et les défis auxquels il fait face. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer s’il peut surmonter ces obstacles et maintenir sa candidature, ou si le parti démocrate devra trouver une alternative pour affronter les élections à venir.