La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a émis un verdict sans équivoque à Abuja au Nigeria, ordonnant la libération immédiate de Mohamed Bazoum, président renversé lors du coup d’État du 26 juillet 2023.
Cette décision fait suite à la détention prolongée de Mohamed Bazoum, sa femme, et son fils depuis plus de quatre mois à la résidence présidentielle. Le juge a souligné la violation de leurs droits fondamentaux, notamment le droit d’aller et venir, ainsi que le droit de ne pas être arrêté et détenu arbitrairement.
Le contexte du coup d’État et des violations des droits fondamentaux est crucial. La Cour de justice de la Cédéao estime que les droits politiques de Mohamed Bazoum ont été bafoués, soulignant la nécessité de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et de remettre le pouvoir d’État au président renversé.
La décision de la Cour de justice de la Cédéao impose aux nouvelles autorités nigériennes un délai d’un mois pour rendre compte de l’exécution de la décision. Cela ouvre la voie à des perspectives cruciales pour le pays, obligeant les autorités à rétablir la stabilité et à respecter les principes démocratiques.
Bien que la cour ait pris position en faveur de la libération de Mohamed Bazoum, les avocats soulignent le défi potentiel d’assurer l’application de cette décision, mettant ainsi en lumière les tensions entre les décisions de la Cédéao et leur mise en œuvre effective par les États membres. La situation soulève des questions sur la solidité de l’autorité de la Cour de justice dans la région.