La France confirme le retrait de ses 1 400 soldats stationnés au Niger d’ici au 31 décembre, conformément à l’annonce du président Emmanuel Macron en septembre dernier.
Le général Eric Ozanne, commandant des forces françaises au Sahel, a récemment affirmé que l’objectif de quitter le Niger à la date prévue serait atteint. Cette confirmation a été donnée lors d’une conférence de presse à Niamey, en présence du colonel nigérien Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major de l’armée de terre. Le général Ozanne précise que 282 militaires français ont déjà quitté le Niger à ce jour.
Ce retrait des forces françaises s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la France au Sahel et fait suite à des mois de discussions tendues entre les autorités françaises et nigériennes. Le général Ozanne a souligné que le désengagement se déroule de manière coordonnée, en collaboration avec les autorités nigériennes.
Le processus de retrait implique le transport de personnel et de matériel sur une distance de plus de 3 000 kilomètres, principalement par voie terrestre, en direction du Tchad, avant leur rapatriement en France. Ce trajet n’est pas sans défis, car il traverse des zones où des groupes jihadistes sont actifs. Néanmoins, les autorités nigériennes ont parfaitement planifié et préparé ce voyage, en coopération avec les forces françaises. Les deux parties ont signé un accord, garantissant un retrait en toute sécurité.
Ces développements soulignent le désir des deux pays de mettre un terme à leur coopération militaire au Niger de manière professionnelle et en respectant les engagements pris. Le Tchad ne sera qu’un pays de transit pour les forces françaises, et cela ne signifie pas une ré-articulation du dispositif français dans ce pays. La sécurité et la coordination entre les autorités françaises et nigériennes restent prioritaires pour assurer un retrait en douceur et dans le respect des délais fixés par le président Macron.