La décision de la Mauritanie et du Tchad d’ouvrir la voie à la dissolution de l’alliance G5 Sahel marque un tournant majeur dans la dynamique régionale. Avec le retrait récent du Mali, du Burkina Faso, et du Niger, cette évolution soulève des questions cruciales quant à l’avenir de la lutte antijihadiste et du développement au Sahel.
Les deux pays, respectant les choix souverains du Burkina Faso et du Niger, s’engagent à mettre en œuvre les dispositions de la Convention portant création du G5 Sahel. Cette décision souligne l’impact concret des retraits précédents et soulève des préoccupations quant à la cohésion et à l’efficacité de l’alliance dans la lutte contre le jihadisme.
Rappelant le contexte, le G5 Sahel avait pour objectif de rassembler les ressources des pays membres pour créer un environnement sécurisé et propice au développement. Cependant, les récents développements ont conduit à la formation de l’Alliance des États du Sahel (AES) par les pays retirés, révélant des divisions au sein de l’alliance initiale.
Dans cette conjoncture complexe, il devient essentiel d’explorer les perspectives futures de la sécurité et du développement au Sahel. La dissolution potentielle du G5 Sahel ouvre la voie à de nouvelles alliances et collaborations, mais pose également des défis significatifs pour la stabilité régionale. Les pays membres restants devront redéfinir leurs stratégies pour faire face aux défis persistants et garantir un avenir sûr et prospère.