Le 6 novembre dernier, une nouvelle choquante a ébranlé l’Afrique du Sud, alors que la ministre des Transports, Sindisiwe Chikunga, a été braquée à bord d’une voiture près de Johannesburg. Dans cet incident tragique, non seulement la ministre a été prise pour cible, mais ses gardes du corps ont également été dépouillés de leurs armes, soulevant des questions sur la sécurité dans le pays.
Des hommes armés ont attaqué le véhicule transportant la ministre Chikunga, dérobant des effets personnels et deux armes à feu, selon le Service de police national (SAPS). Cette attaque a pris un caractère sans précédent, déclenchant une chasse à l’homme pour appréhender les malfaiteurs responsables. La ministre a relaté que l’incident a eu lieu à la suite d’une crevaison qui a contraint ses gardes du corps à sortir pour changer un pneu. C’est à ce moment que les malfaiteurs ont pris d’assaut le véhicule, désarmant les membres de sécurité et volant plusieurs objets, y compris des ordinateurs.
Ce braquage met en lumière la précarité de la situation sécuritaire en Afrique du Sud. Le pays a l’un des taux de criminalité les plus élevés au monde, avec une augmentation significative des différentes catégories de crimes, en particulier les meurtres, les viols, les détournements et les enlèvements. Au cours du deuxième trimestre de 2023, un total de 6 228 personnes ont été assassinées, dont 895 femmes, 293 enfants et 31 policiers, selon les statistiques de la police. L’agression de la ministre Chikunga soulève des questions pressantes sur la nécessité d’améliorer la sécurité et de lutter contre la criminalité en Afrique du Sud.
Des perspectives incertaines pèsent sur la suite des événements. Les autorités devront mettre en place des mesures efficaces pour appréhender les criminels et restaurer la confiance dans la sécurité publique. Cette attaque contre une haute fonctionnaire du gouvernement rappelle la nécessité d’une action décisive pour inverser la tendance de la criminalité en Afrique du Sud, et garantir la sécurité de tous les citoyens. La situation mérite une attention particulière de la part des autorités et de la communauté internationale pour résoudre les problèmes de criminalité qui affligent le pays.