Le sommet Russie-Afrique, qui se tiendra dans trois jours à Saint-Pétersbourg, sera marqué par l’adoption de plusieurs documents importants, selon l’annonce officielle de la présidence sud-africaine. Ces déclarations engloberont des domaines clés tels que la lutte contre le terrorisme, la prévention de la militarisation de l’espace, la sécurité de l’information, et d’autres secteurs. Un plan d’action triennal sera également mis en place pour renforcer la coopération entre la Russie et les États africains.
quatre déclarations et le plan d’action triennal ont pour objectif de renforcer les liens entre la Russie et les pays africains dans une variété de domaines essentiels tels que la politique, la sécurité, le commerce, la science, l’informatique, l’aide humanitaire, l’éducation, la culture, les sports, la jeunesse et l’environnement. Une coopération accrue dans la lutte contre le terrorisme, la prévention de la militarisation de l’espace et la sécurité de l’information sera également recherchée, selon les informations fournies par le cabinet de Cyril Ramaphosa, le Président sud-africain.
La présence du Président Cyril Ramaphosa en personne au sommet démontre l’importance accordée par l’Afrique du Sud à cet événement majeur. Il assumera la présidence de la délégation africaine tout au long du sommet. L’Afrique du Sud profitera également de cette occasion pour finaliser les préparatifs en vue du sommet des BRICS qui aura lieu en août sur son territoire, selon le communiqué officiel.
Le deuxième sommet Russie-Afrique, placé sous le thème “Pour la paix, la sécurité et le développement”, rassemblera les dirigeants de 49 pays africains, soit presque la totalité des États du continent. Le programme dévoilé par les organisateurs couvrira diverses conférences portant sur des sujets tels que l’industrie nucléaire, les technologies spatiales, l’intelligence artificielle, la sécurité internationale, la création de nouvelles routes logistiques, la souveraineté alimentaire et la stabilité du marché des engrais. Ce sommet promet d’être un moment clé pour renforcer les relations entre la Russie et l’Afrique dans le contexte du développement et de la coopération régionale.