Lors de la présidence du G20 par l’Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a affirmé que la priorité serait de promouvoir la croissance économique en Afrique, avec un accent particulier sur les ressources minières. C’est la première fois qu’un pays africain dirige le G20, et cela représente une grande chance de faire entendre les besoins de l’Afrique sur la scène internationale.
Ramaphosa a expliqué que la question de la dette des pays en développement serait au centre des discussions. Il souhaite attirer l’attention sur le “niveau de dette insoutenable” qui empêche d’investir dans des secteurs importants comme l’éducation, la santé et les infrastructures. Cette préoccupation a été exprimée lors de son discours d’ouverture de la présidence sud-africaine du G20.
En tant que premier pays africain à présider le G20, l’Afrique du Sud veut mettre les besoins du continent, ainsi que ceux des autres pays en développement, au cœur des débats. Cette initiative est une opportunité unique pour donner plus de visibilité aux défis de l’Afrique au niveau international. À travers cette présidence, Pretoria souhaite non seulement évoquer les problèmes du continent mais aussi participer activement à trouver des solutions.
Les priorités de cette présidence incluent la croissance économique inclusive, l’industrialisation, la création d’emplois et la lutte contre les inégalités. La sécurité alimentaire et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour soutenir un développement durable sont aussi des sujets importants. Ramaphosa a exprimé son désir de mettre l’accent sur l’exploitation des ressources naturelles africaines, comme les terres rares et d’autres métaux importants.
L’économie minière africaine sera un point central de cette présidence, avec une attention particulière sur l’exploitation des terres rares et d’autres métaux stratégiques, essentiels pour la transition énergétique mondiale. L’Afrique du Sud veut renforcer le rôle du continent en tant que fournisseur important de ces ressources, tout en s’assurant que les bénéfices profitent directement aux populations locales.
Avec cette présidence qui commence le 1er décembre et qui durera un an, l’Afrique du Sud veut influencer durablement les discussions mondiales. Le pays se prépare à utiliser cette occasion pour donner une voix plus forte à l’Afrique sur la scène internationale, tout en demandant un système économique mondial plus juste. Ce mandat est aussi une chance pour promouvoir des projets qui répondent aux besoins de développement durable du continent et des pays du Sud.