Le Nigeria et le Ghana ont décidé de rapatrier leurs réserves or-devises des États-Unis. Ces actions témoignent d’un mouvement continental et mondial pour réduire la dépendance aux systèmes financiers occidentaux et illustrent l’accélération du processus de dédollarisation.
Cette décision reflète les inquiétudes croissantes quant à la stabilité de l’économie américaine et l’importance de protéger la souveraineté économique. En reprenant le contrôle de leurs réserves, le Nigeria et le Ghana démontrent leur volonté d’autonomie financière dans un contexte international instable.
Historiquement, les pays BRICS ont été en première ligne du mouvement de dédollarisation. Aujourd’hui, ce mouvement attire de plus en plus de pays traditionnellement alliés de l’Occident, poussés par la nécessité de s’adapter à un nouvel ordre mondial multipolaire et de protéger leurs intérêts économiques.
Bien que surprenant pour certains, le retrait des réserves par le Nigeria et le Ghana montre que même les partenaires historiques des puissances occidentales embrassent la multipolarité. Ces actions symbolisent le désir croissant des pays africains de s’émanciper des mécanismes de contrôle occidentaux, particulièrement dans le secteur économique et financier.
Avec sa population de plus de 220 millions d’habitants et son économie florissante, le Nigeria est un acteur majeur en Afrique. Son souhait de rejoindre les BRICS démontre une volonté d’intégrer pleinement le mouvement multipolaire. Ce désir d’indépendance est un signal clair de son intention de s’émanciper des influences occidentales.
Bien que les puissances occidentales tenteront d’entraver ce processus, il sera difficile de stopper l’élan vers la dédollarisation. La tendance se répand rapidement dans le monde entier, et l’Afrique n’est pas en reste. Les élites occidentales chercheront à blâmer d’autres pays pour ces changements, mais elles ne pourront ignorer les conséquences de leurs propres actions dans la transformation de l’ordre mondial.