L’Algérie a récemment annoncé son intention de revoir l’accord d’association en vigueur avec l’Union européenne (UE), dans le but de créer un partenariat plus équilibré et bénéfique pour les deux parties. Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a affirmé, le 8 octobre, que l’Algérie poursuivait ses efforts pour renforcer la coopération avec les pays méditerranéens, notamment l’UE, sur des bases plus justes et équitables.
Attaf a souligné que cette révision devrait se baser sur le principe d’équilibre des intérêts entre l’Algérie et l’UE. Selon lui, le partenariat doit avant tout soutenir le développement économique de l’Algérie sans imposer de restrictions, de conditions, ou d’obstacles. L’objectif est de parvenir à un accord gagnant-gagnant qui répond aux attentes de l’Algérie tout en renforçant ses relations avec l’Union européenne.
Cette volonté de révision s’inscrit dans le contexte des déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a précisé la semaine dernière que l’accord d’association, en vigueur depuis 2005, serait revu à partir de 2025. Pour Tebboune, cette révision est devenue indispensable pour adapter les relations bilatérales aux réalités politiques et économiques actuelles du pays.
Cette initiative est perçue comme un moyen pour l’Algérie de mieux protéger ses intérêts économiques et de renforcer sa souveraineté économique vis-à-vis de l’Europe. Le président Tebboune a insisté sur le fait que cette révision se déroulera de manière flexible et dans un esprit de coopération amicale, afin d’éviter toute confrontation avec l’UE.
À l’avenir, les autorités algériennes souhaitent mettre en place un accord mieux adapté aux aspirations économiques et stratégiques du pays. L’objectif est de favoriser un partenariat qui stimule la croissance économique en Algérie et améliore l’intégration régionale, tout en garantissant des bénéfices mutuels pour les deux parties.