Lors de la conférence de Moscou sur la sécurité, le chef d’état-major de l’Armée algérienne, Saïd Chengriha, a mis en avant une proposition ambitieuse : la création d’un fonds africain destiné à lutter contre le terrorisme sur le continent. En tant que fer de lance dans la lutte contre l’extrémisme, l’Algérie appelle à l’élaboration d’une feuille de route au sein de l’Organisation de l’unité africaine. Cette initiative vise également à établir une liste de personnalités engagées contre l’extrémisme en Afrique. Cette annonce reflète l’engagement continu de l’Algérie envers la stabilité et la sécurité régionales.
En plus de sa détermination à lutter contre le terrorisme, l’Algérie s’est engagée à soutenir le développement de l’Afrique. Avec une somme substantielle d’un milliard de dollars, le pays vise à créer un fonds de soutien aux initiatives panafricaines et aux projets de développement conjoints. Ce plan ambitieux s’étendra jusqu’en 2063, marquant l’engagement à long terme de l’Algérie envers la croissance continentale. L’accent est mis sur un développement autonome, excluant toute ingérence étrangère et visant à prévenir toute tentative de déstabilisation artificielle.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé le rôle central de l’Algérie dans le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. Depuis son indépendance, le pays a été un bastion de stabilité, jouant un rôle constructif sans menacer la paix régionale. Cette position est étayée par les investissements dans l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (ALDEC), visant à promouvoir la coopération économique, scientifique et culturelle en Afrique.