Le gouvernement burkinabè a vivement dénoncé le refoulement de 173 de ses citoyens par la Côte d’Ivoire, qualifiant cet acte de violation des règles humanitaires. La majorité des expulsés sont des femmes et des enfants appartenant à une même communauté.
Cette expulsion, survenue le 16 juillet 2024, a eu lieu à Yendéré, à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Les autorités burkinabè ont immédiatement réagi, exprimant leur indignation face à cette situation qu’ils jugent inacceptable et inhumaine.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, a précisé lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres que ce refoulement s’est déroulé en mépris total des principes humanitaires internationaux. Cette situation rappelle les tensions persistantes entre les deux pays concernant le traitement des ressortissants étrangers.
Face à cet acte, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a ordonné l’envoi immédiat d’une mission gouvernementale à Yendéré. Cette mission a pour objectif d’évaluer la situation sur le terrain et de s’assurer que toutes les mesures nécessaires sont prises pour offrir un accueil digne aux compatriotes refoulés.
La situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et ferme des autorités burkinabè. Une collaboration renforcée avec la Côte d’Ivoire et une implication des organisations internationales pourraient aider à prévenir de futurs incidents similaires et à protéger les droits des citoyens burkinabè.
Le gouvernement burkinabè appelle également à la solidarité nationale pour soutenir les personnes refoulées. Une aide humanitaire et psychologique est cruciale pour ces familles, afin de faciliter leur réintégration et d’assurer leur bien-être dans cette période difficile.
Enfin, le Burkina Faso lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle intervienne et condamne ces actes. Une pression diplomatique pourrait être exercée sur la Côte d’Ivoire pour garantir le respect des droits humains et prévenir de telles expulsions à l’avenir.