Le Burkina Faso affirme que la sécurité n’a pas été évoquée comme une condition nécessaire pour construire une centrale nucléaire lors de la visite du directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Ouagadougou en janvier dernier. C’est ce qu’a déclaré Yacouba Zabré Gouba, le ministre burkinabè de l’Énergie, des Mines et des Carrières, en réponse à certaines affirmations de l’AIEA.
Selon le ministre Gouba, les discussions avec Mikhaïl Tchoudakov, le vice-directeur général de l’AIEA, n’ont jamais concerné des conditions de sécurité, ni le choix des emplacements de la centrale ou la technologie à utiliser. Cette précision a été faite après que Tchoudakov a déclaré qu’il serait nécessaire de “rétablir l’ordre” au Burkina Faso pour que le pays puisse envisager de construire une centrale nucléaire.
Ce désaccord arrive à un moment où le Burkina Faso cherche à diversifier ses sources d’énergie pour répondre aux besoins de sa population en constante augmentation. La visite de l’AIEA en janvier dernier était considérée comme une étape importante vers la réalisation de ce projet. Cependant, les propos du vice-directeur général ont semé la confusion quant aux priorités de l’AIEA pour soutenir le Burkina Faso.
Pour l’avenir, le ministre Gouba a souligné que le Burkina Faso souhaite continuer à travailler avec l’AIEA pour développer un programme nucléaire qui réponde aux besoins du pays. Il a également insisté sur l’importance de collaborer de manière efficace avec l’AIEA afin de garantir le bon déroulement de ce projet.
Malgré les malentendus, le ministre a assuré que les relations entre le Burkina Faso et l’AIEA demeurent solides. “Globalement, nous n’avons pas de problème avec l’AIEA et nous comptons bien travailler avec cette agence dans le cadre de notre programme nucléaire”, a-t-il déclaré.
Ces précisions visent à lever toute ambiguïté sur les intentions du Burkina Faso concernant son projet nucléaire et à renforcer la confiance entre toutes les parties impliquées dans ce programme.