Dans un récent discours, le capitaine Ibrahim Traoré, chef de transition du Burkina Faso, a partagé une vision ambitieuse pour l’avenir de son pays. Il a déclaré que d’ici 2033, le Burkina Faso devrait devenir un “eldorado”, un lieu touristique et attractif pour l’Afrique de l’Ouest et le monde entier, où les habitants vivent en paix, en sécurité et ont accès à une alimentation suffisante.
Ibrahim Traoré a poussé plus loin cette vision en expliquant que le Burkina Faso, en tant que cœur de l’Afrique de l’Ouest, doit prospérer pour que les autres pays de la région puissent également en bénéficier. Il a exprimé son souhait que les jeunes Burkinabés n’aient plus besoin de chercher des opportunités ailleurs, mais que d’autres jeunes du monde entier viennent chercher ces opportunités au Burkina Faso.
Cette vision de développement s’inscrit dans un contexte politique et économique spécifique. Récemment, le Burkina Faso a signé un mémorandum d’entente avec la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire. L’objectif de cette centrale est de répondre aux besoins énergétiques de la population, marquant ainsi un pas significatif vers le développement énergétique du pays.
Parallèlement, le Burkina Faso a connu des changements dans ses alliances internationales. Début 2023, le pays a dénoncé les accords militaires avec la France, mettant fin à la mission Sabre des troupes françaises. Le capitaine Ibrahim Traoré a souligné le rôle de la Russie en tant qu’allié stratégique dans la lutte contre le terrorisme, particulièrement après le retrait des forces françaises. En outre, le Burkina Faso a renforcé ses liens avec ses voisins, en rejoignant l’Alliance des États du Sahel avec le Mali et le Niger, renforçant ainsi sa coopération en matière de défense mutuelle.